Malgré les dernières décisions visant à lui garantir un cadre légal, plusieurs trabendistes s’entêtent à travailler illégalement dans le commerce du cabas.

C’est le cas d’un individu qui est accusé d’avoir mis en place un réseau spécialisé dans le commerce du cabas. Il comparu devant le tribunal de Dar El Beida ce lundi 6 octobre, en compagnie de deux jeunes étudiantes, rapporte le journal Ennahar.

Le mis en cause principal a été repérée pour ses voyages fréquents à Dubaï (22 allers-retours en moins de deux mois) au départ de l’aéroport d’Alger. Son modus operandi est d’embaucher des jeunes filles, souvent des étudiantes, pour qu’elles accomplissent des missions liées au commerce du cabas et au transfert de devises.

Ce commerçant confiait à des étudiantes des grandes sommes en devises pour qu’elles les fassent passer à l’aéroport. Une fois dans l’avion, elles n’ont qu’à lui remettre l’argent en contrepartie d’une petite commission.

Elle est arrêtée à l’aéroport d’Alger avec 30.000 € non déclarés

Une étudiante de 25 ans, originaire de Skikda, est tombée dans le panneau. C’est son amie qui lui présente le mis en cause principal à bord d’un avion à destination de Dubaï, explique Ennahar.

De retour en Algérie, il lui confie 30.000 € dans une enveloppe scotchée ainsi qu’un titre bancaire qu’elle devait faire passer à l’aéroport. Mais une fois à l’aéroport d’Alger, l’étudiante est soumise à la fouille et l’argent est découvert.

Elle appelle son « boss » mais celui-ci, qui devait la rejoindre dans l’avion, prend la fuite et lui conseille de ne pas montrer le titre bancaire car il s’agit d’un faux. La somme d’argent a été saisie et l’homme a également été arrêté.

Il est accusé, ainsi que les deux étudiantes, de trafic de devises, de blanchiment d’argent, ainsi que de faux et usage de faux, dévoile le média arabophone.

L’accusé principal a nié en bloc toute relation avec la somme en devises, tandis que l’amie de l’étudiante arrêtée par la police a assuré qu’elle travaille dans le domaine du cosmétique et qu’elle n’a aucune connaissance avec le domaine du blanchiment d’argent.

L’étudiante arrêtée a quant à elle essayé de convaincre le juge tant bien que mal qu’elle ne savait pas que le titre bancaire était falsifié et qu’elle n’a jamais eu de compte bancaire de toute sa vie, assurant qu’elle ignore les procédures.

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