Bruno Retailleau n’oublie pas l’Algérie. Alors que LR, le parti politique qu’il dirige, se déchire autour de la position à adopter vis-à-vis du nouveau gouvernement français, il trouve le temps de parler de l’Algérie et de l’immigration algérienne en France.
Dans un entretien, mercredi 15 octobre, au magazine Le Point, dont toutes les questions portent sur l’Algérie, l’ancien ministre de l’Intérieur a salué le très controversé rapport parlementaire sur l’immigration algérienne, rendu public hier. Il a, une nouvelle fois, appelé à la dénonciation de l’accord franco-algérien de 1968, et dénoncé les « avantages » dont jouissaient, selon lui, les Algériens de France.
Dénoncer les accords franco-algériens de 1968
« Les Algériens bénéficient (…) largement de notre système de santé et des droits sociaux garantis aux Français, sans condition de durée de résidence, contrairement aux citoyens européens », a-t-il affirmé. Selon lui, l’immigration algérienne doit revenir dans le droit commun.
Si la droite arrive au pouvoir en 2027 – année de l’élection présidentielle en France -, « elle devra immédiatement remettre en cause ces accords de 1968 », a-t-il affirmé. Pour lui, cette décision doit être prise même si elle implique une aggravation de la crise diplomatique avec l’Algérie. « C’est ma conviction et celle d’une immense majorité de Français. Je ne vois pas au nom de quoi les Algériens bénéficieraient d’avantages aussi exorbitants », a-t-il ajouté.