Samy, 39 ans, est un Algérien accusé par les États-Unis de fraude électronique. Arrêté à Paris en 2024, il est actuellement sous bracelet électronique après plusieurs mois de détention, en attendant son éventuelle extradition vers les USA.

Samy, qui vivait à Dubaï avant d’être arrêté en France, est accusé d’avoir détourné des noms de domaine de sites Internet entre 2017 et 2020 et de les avoir revendus entre 60.000 dollars et 2 millions de dollars. À cela s’ajoute l’usurpation de l’identité d’un juge de Virginie, État qui a délivré le mandat d’arrêt, rapporte Le Figaro ce jeudi 10 juillet.

Le ressortissant algérien plaide non-coupable

Le mis en cause continue de comparaître devant la justice française qui doit trancher sur son extradition vers les USA. Mercredi, 9 juillet dernier, lors d’une audience à Paris, les magistrats ont rappelé que Samy risque 207 ans de prison s’il est extradé.

Durant cette même audience, et selon les éléments rendus publics, les autorités américaines ont fait état d’une peine allégée (réduction de 58 jours par an) si cet Algérien plaide coupable. Samy quant à lui persiste à clamer son innocence affirmant qu’il est victime d’usurpation d’identité.

L’avocat du mis en cause, qui a plaidé pour le rejet de la demande d’extradition, dénonce quant à lui « un loto judiciaire américain », expliquant que rien ne garantit que son client va être condamné à une peine « qui corresponde aux valeurs et aux standards de la justice française ».

L’avocat a souligné que même avec une réduction de peine, son client fera face à une peine de 176 ans de prison, assurant qu’une grâce présidentielle par Trump est peu probable. Le verdict concernant son éventuelle extradition sera rendu le 3 septembre.

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