Vu le vieillissement de sa population et la pénurie de main-d’œuvre qui frappe ses différents secteurs de l’économie, l’Italie compte accueillir bon nombre de travailleurs étrangers qualifiés et non qualifiés.
Le pays, membre de l’espace Schengen, s’apprête à accorder 165.000 visas de travail, rapporte le média Business Day, qui souligne que ces visas concernent divers secteurs.
Travailler en Italie : des contrats saisonniers et non-saisonniers
Outre les quotas élargis, la réforme de visa de l’Italie consiste aussi en des processus plus simplifiés qui offrent plus d’opportunités de travail dans le pays pour les travailleurs étrangers dans divers domaines, indique la même source.
L’Italie, à travers son nouveau programme, va donc attribuer 165.000 visas de travail, dont 10.000 qui concernent seulement les travailleurs de la santé, notamment pour des postes tels que soignants, infirmières, assistants médicaux.
Le pays compte aussi accueillir des travailleurs d’autres secteurs, comme l’hôtellerie, les serveurs, les ingénieurs, les ouvriers qualifiés, les techniciens, les ouvriers agricoles saisonniers, les pêcheurs, les chauffeurs de camion, les livreurs, les professionnels de l’informatique et les techniciens des télécommunications.
Pour les secteurs de l’agriculture, du tourisme et de l’hôtellerie, l’Italie délivre des visas de travail saisonniers, tandis qu’elle délivre des visas non-saisonnier pour les postes de travail dans les secteurs de la construction, de la santé, de l’informatique, de la logistique et de l’ingénierie.
Travailler en Italie : voici les critères d’éligibilité
Pour décrocher un visa de travail dans les secteurs de l’agriculture ou du tourisme, le travailleur étranger doit décrocher une offre d’emploi et un parrainage de la part de son employeur. Le visa en question ne peut pas aller au-delà de 9 mois.
Pour les étrangers qui souhaitent travailler comme aide-soignants, ils doivent savoir que cette offre vise notamment à prendre en charge des personnes âgées. Les candidats doivent donc avoir une expérience dans le domaine ou une certification en soins ou en soins infirmiers, sans oublier un parrainage de l’employeur et une preuve d’hébergement.
L’Italie accorde aussi des visas pour les travailleurs indépendants. Ces derniers peuvent obtenir un visa et investir dans le pays, à condition d’apporter des preuves de leur stabilité financière et de présenter une preuve de leur travail en indépendant, avant de s’inscrire à la Chambre de commerce en Italie.
L’Italie ouvre ses portes aux travailleurs hautement qualifiés
Enfin, l’Italie ouvre ses portes aussi pour les travailleurs hautement qualifiés. Ces derniers peuvent s’inscrire au programme de la carte bleue européenne qui concerne notamment les secteurs de l’informatique, de l’ingénierie, de la santé et de la finance.
Ces travailleurs doivent être titulaires d’un diplôme universitaire, un salaire qui est supérieur au salaire moyen en Italie et ils doivent aussi présenter une assurance maladie ainsi qu’une preuve d’hébergement.
Ainsi, avant de demander un visa de travail en Italie, les candidats doivent d’abord vérifier leur éligibilité aux différents programmes d’immigration, obtenir une offre d’emploi, puis déposer une demande de visa. En arrivant dans le pays, ils doivent demander un titre de séjour dans les huit jours suivant leur arrivée.