Les membres de la communauté algérienne à l’étranger souhaitant devenir propriétaires en Algérie peuvent acheter des logements neufs sur plan avec un crédit immobilier. Voici toute la procédure à suivre.
Dans une vidéo TikTok, postée ce dimanche 17 août, RBH Estates, un promoteur immobilier en Algérie, a expliqué toute la démarche nécessaire pour acquérir un appartement sur plan, avec un crédit immobilier.
Première condition : « Pour acheter une propriété en Algérie, il faut avant tout être Algérien, donc avoir le passeport », explique la présentatrice.
Les banques algériennes proposent des financements immobiliers jusqu’à 90 %
@rbhestates 💡 Acheter sur plan en Algérie avec un crédit ? Voici l’essentiel.🇩🇿 #fyp #marsabenmhidi #rbhestates #algeria #immobilier
En Algérie, tout citoyen algérien, qu’il soit résident ou non-résident, peut en effet acheter un logement.
Concernant les options pour obtenir un crédit immobilier par les membres de la communauté à l’étranger, l’intervenante explique que plusieurs banques domiciliées en Algérie accordent des crédits à cet effet.
Les non-résidents de nationalité algérienne peuvent contracter un crédit auprès notamment du Crédit populaire d’Algérie (CPA), qui finance jusqu’à 90 %, différé jusqu’à 18 mois, le temps que la maison soit prête.
La Banque Nationale d’Algérie (BNA) propose également des financements jusqu’à 90 %, différés sur une période de jusqu’à trente-six mois.
« Certaines banques étrangères installées en Algérie, comme la BNP, Société Générale ou encore HSBC, peuvent aussi proposer des formules similaires », précise-t-on.
Que veut dire le terme différé dans le crédit immobilier en Algérie ?
Cela veut tout simplement dire que « si tu signes aujourd’hui, la banque débloque l’argent au fur et à mesure de l’avancement des travaux de construction ». Le client commence à rembourser son prêt après la remise des clés.
Pour les conditions d’éligibilité, le client doit être de nationalité algérienne, jouir de la capacité juridique et disposer d’une capacité d’endettement évaluée sur la base de 50 % du revenu perçu à l’étranger, converti en monnaie nationale.
Autrement dit, il doit être en possession d’un passeport algérien et présenter une justification de revenus stables à l’étranger de six à douze mois. L’acquéreur doit aussi s’acquitter des frais annexes (frais de notaire) qui sont de 5 à 7 %, des frais de dossier qui peuvent varier entre 0,5 à 1 %, ainsi que l’assurance.
« En clair, tu bloques ton prêt aujourd’hui et tu ne payes qu’après la construction », précise encore l’intervenant, soulignant que pendant ce temps, « ton bien peut déjà augmenter ».