Le vol de la compagnie aérienne belge TUI Fly, qui devait relier, lundi 27 janvier, l’aéroport de Bruxelles en Belgique à celui d’Alger en Algérie, a connu un problème technique qui a semé la panique parmi les passagers.
Il s’agit du vol TB 3465, qui a quitté l’aéroport de Bruxelles à 14h24, alors qu’il était censé décoller à 13h45, indique le site spécialisé Flight Radar, ou l’on peut constater que l’avion avait fait demi-tour à son arrivée au-dessus de Limoges, en France.
Vol Bruxelles – Alger : « C’était affreux »
Selon le média français La Voix Du Nord, l’avion avait à son bord 175 passagers. Une heure après le décollage, le personnel de bord a informé les voyageurs que l’appareil n’allait pas arriver à destination et que le commandant de bord allait faire demi-tour à cause d’un « problème technique ».
Il n’en fallait pas plus pour semer la panique au sein des passagers, souligne la même source, qui rapporte le témoignage d’un voyageur. Selon ce dernier, l’annonce d’un problème technique et d’un retour à Bruxelles après une heure de vol a sonné comme une véritable catastrophe aux oreilles des passagers.
« À bord, c’était l’apocalypse », a-t-il témoigné, expliquant que « certains passagers pleuraient et que d’autres criaient » car « un bruit énorme » se faisait entendre à l’arrière de l’avion. « C’était affreux ! Comme dans un film d’horreur », se remémore-t-il.
Plus de peur que de mal
Ce qui n’a pas fait arrangeait les choses, c’est que l’ambiance « apocalyptique » qui régnait à bord a duré « longtemps », assure ce voyageur, qui estime que les cris et les pleurs sur fond de bruits mécaniques louches ont duré « une quarantaine de minutes ».
Il y a eu finalement plus de peur que de mal, et les passagers du vol TB 3465 de TuiFly ont atterri à l’aéroport de Bruxelles en fin d’après-midi sains et saufs. Alors que certains ont passé la nuit à l’hôtel, d’autres ont rejoint leurs domiciles sur les frais de la compagnie aérienne.
Selon la porte-parole de TUI Fly, l’avion a fait demi-tour « par précaution », soulignant que son rapatriement à l’aéroport de Bruxelles était notamment motivé par le fait que les hangars de la compagnie s’y trouvaient. Elle a par ailleurs dévoilé que l’appareil a été inspecté par les techniciens pour déterminer la cause du problème technique.
