La découverte macabre de quatre corps sans vie dans la Seine, à Choisy-le-Roi, au Sud de Paris, serait étroitement liée à des Algériens de France, aussi bien par l’auteur des crimes que par au moins l’une des victimes.
Mercredi 13 août, un passant près du pont de Choisy a aperçu un corps flottant dans la Seine. En inspectant la zone, les sapeurs-pompiers et les forces de l’ordre découvrent trois autres corps immergés.
Quatre cadavres repêchés dans la Seine : un ressortissant algérien arrêté
Appelée en renfort pour récupérer le premier cadavre, la brigade fluviale découvre un deuxième corps, situé à une cinquantaine de mètres du premier, puis un troisième, coincé dans des branchages, et enfin un quatrième, dérivant au gré du courant.
Selon le maire Choisy-le-Roi, « les corps étaient dans un état de dégradation avancé », ce qui indique « qu’ils devaient être dans l’eau depuis plusieurs jours ». Une enquête a été ouverte et les premiers éléments viennent d’être dévoilés.
Un suspect a été arrêté dans la matinée de ce mercredi 20 août, selon les premières informations policières et judiciaires rapportées par le journal Le Parisien. Il s’agit d’un jeune homme de 24 ans, né en Algérie.
Le suspect a été placé en garde à vue dans les locaux de la Brigade criminelle à Paris pour « meurtres en concours », indique le parquet de Créteil. Cette accusation signifie que le suspect est soupçonné d’avoir commis plusieurs meurtres de manière distincte.
L’une des victimes serait également d’origine algérienne
Samedi dernier, le parquet de Créteil a fait savoir que l’une des victimes repêchées était morte par strangulation, une autre présentait des « lésions de violences ».
L’une de ces victimes serait un jeune ressortissant algérien, originaire de la wilaya de Bouira. Selon une page locale, l’une des victimes repêchées dans la Seine « est un Kabyle (S. K.) de 31 ans, identifié grâce à une analyse ADN ». Ce jeune homme était en France depuis 2019. Des proches lui ont rendu hommage sur une page locale.
La victime serait celle qui présentait des lésions de violences. D’ailleurs, les premières informations recueillies au moment de la découverte des corps faisaient état de trois hommes de « type africain » et d’un autre de « type nord-africain ».