Installé avec sa famille en France depuis plusieurs années, un Algérien se retrouve finalement assigné à résidence et sous obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Âgé de 43 ans, ce ressortissant algérien est entré en France accompagné de son épouse et de ses enfants, avec un visa touristique Schengen C. En 2017, il fait une demande d’asile qui lui sera refusée en 2018. Un refus assorti d’une première OQTF, rapporte le journal français Le Progrès.
Malgré la décision de la préfecture, le ressortissant algérien décide de rester en France, car l’un de ses enfants avait des problèmes de santé. Il opte cependant pour une combine illégale pour régulariser sa situation.
Un citoyen modèle avec un faux titre de séjour
Pour seulement 300 €, il achète sur les réseaux sociaux un faux titre de séjour belge établi à son nom. Avec ce faux document, il convertit son permis de conduire algérien et décroche une carte vitale.
Pendant 8 ans, ce ressortissant algérien enchaîne les petits boulots. D’agent d’entretien, il s’oriente vers le secteur d’aide à la personne. En 2021, il devient aide à domicile, puis auxiliaire de vie en 2022 jusqu’à 2025. Grâce à son faux titre de séjour, sa vie s’est nettement améliorée.
Grâce à son travail, ce ressortissant algérien arrive à payer ses cotisations et ne demande pas les aides sociales. Mais tout cela s’arrête quand la CPAM découvre que sa carte vitale est fausse. La sécu lui demande une indemnisation et France Travail lui emboîte le pas.
Son employeur suspend son contrat et la police l’assigne à résidence depuis trois semaines. Il est menacé d’être expulsé. Son cas sera examiné le 17 octobre devant le tribunal administratif de Lyon. Il est soutenu par le Collectif Solidarité Migrants 01.