Une fois bien installés, de nombreux Algériens optent pour une procédure de regroupement familial et font venir leur famille en France.

Parfois, les choses ne se passent pas toujours très bien entre les couples algériens établis dans l’Hexagone. Les divergences peuvent même les mener devant les tribunaux.

Cela a été d’ailleurs le cas pour Rachid et Leila, un couple d’Algériens établis en France, dont la trajectoire de leur mariage raté est relatée par le média français Actu.fr.

France : une Algérienne aurait voulu “s’émanciper”, son mari tente de l’étrangler 

Après s’être installé en France, Rachid, un Algérien âgé de 68 ans, revient dans son pays d’origine en 2006 afin de célébrer son mariage avec Leila. Par la suite, le mari repart en France, tandis que son épouse reste en Algérie.

Le couple ne se voit qu’une fois par an pendant 10 ans. En 2016, Leila arrive enfin en France dans le cadre du regroupement familial. Elle est d’abord prise en charge financièrement par son mari. Peu de temps après, elle finit par se trouver un travail.

Grâce à son salaire, Leila se rend compte qu’elle peut être autonome financièrement. Mais la volonté d’émancipation de Leila ne plaisait guère à son mari. C’était le début des tensions et des disputes au sein du couple.

En effet, en juillet 2024, Leila appelle la police. Elle assure que Rachid a tenté de l’étrangler. L’expertise médicale confirme les allégations de la plaignante et recense des ecchymoses sous sa mâchoire et des traces de coups d’ongles sur les deux côtés de son cou. 

Rachid, de son côté, nie tout en bloc devant les policiers. Il assure que c’est Leila qui l’avait d’abord poussé, et qu’il avait essayé de s’agripper à son cou.

« J’ai tout fait pour elle » 

Leila dépose plainte et assure que son mari l’aurait rabaissé et dénigré, allant même jusqu’à la menacer avec un couteau. Pour lui, Leila lui doit tout, et elle n’a pas le droit de s’émanciper. 

« J’ai tout fait pour elle, démarche et papiers, ma confiance est trahie », estime Rachid qui aurait ouvert un compte bancaire au nom de son épouse à son arrivée en France et qui aurait pris tout ce qu’elle gagnait, indique Leila aux enquêteurs.

Après ce qui s’est passé en juillet dernier, Rachid s’est retrouvé sous contrôle judiciaire avec interdiction d’entrer en contact avec son épouse. Samedi 5 novembre, Rachid a comparu devant le tribunal correctionnel de Caen (Calvados).

Accusé de violences conjugales et de menaces de mort contre sa femme, il a écopé d’une peine de six mois de prison avec sursis assortie d’une interdiction de contact durant trois ans et d’une interdiction de pension de réversion.

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