Il ne reste plus que quelques jours avant le début du mois du Ramadan. Beaucoup d’Algériens de France profitent de cette occasion pour rentrer dans leur pays d’origine.
Pourtant, une forte communauté musulmane vit en France. Dans certaines grandes villes, comme Paris ou Marseille, il existe des « quartiers algériens ». Malgré cela, bon nombre d’Algériens n’y trouvent pas la même ambiance ramadanesque qu’ils ont laissé dans leur pays d’origine.
Selon une Algérienne de France, interrogée par DZ News, « on peut trouver en France des files pour des dattes, du Kalb Ellouz, de la Zlabia, mais pas la saveur du Ramadan ». Pour elle, l’authentique ambiance ramadanesque ne se vit que dans son pays d’origine.
Ramadan en France : en Algérie, c’est mieux, voici pourquoi
Ce qui manque pour ressentir « la saveur du Ramadan » en France, ce sont certaines valeurs propres à la culture algérienne, estime cette Algérienne établie dans l’Hexagone qui a été interrogée par le média algérien devant la Grande Poste d’Alger.
Elle précise que ce qui manque en France, c’est des petits détails qui ont toute leur importance comme « le Saha Ramdanek qu’on lance à la voisine et cet échange de plats avec elle. C’est ce partage entre voisins que l’on ne trouve pas en France ».
Elle ajoute que pendant le mois de Ramadan en France, « il y a aussi le Adhan qui nous manque, car on ne l’entend jamais, sauf dans nos smartphones ». L’appel à la prière du Maghreb revêt une importance particulière pendant le mois du Ramadan, car il marque le moment de la rupture du jeûne.
« Le Ramadan et l’aïd, ça se passe dans son pays d’origine »
« En Algérie, tu peux entendre l’Adhan émaner des mosquées, sortir la nuit, rester avec la famille et les voisins. En France, il n’y a pas le charme et la saveur du mois sacré comme dans un pays musulman… On s’y sent comme des orphelins », poursuit cette Algérienne de France.
Même en ce qui concerne l’Aïd el-Fitr, cette Algérienne de France indique que son charme est en Algérie, car en France, « on ne peut pas aller rendre visite à nos morts dans les cimetières et nos familles sont toutes en Algérie ».
« C’est un peu difficile, comme pour le Ramadan comme pour l’Aïd…. Leurs charmes n’est pas en France, aux États-Unis ou au Canada ni dans n’importe quel autre pays étranger, mais seulement dans son pays d’origine », conclut cette Algérienne de France.
