De nombreux médecins algériens, formés en Algérie, exercent actuellement à l’étranger, notamment en Europe. Bien qu’ils soient loin de leur pays d’origine, beaucoup d’entre eux n’écartent pas la possibilité de revenir un jour.
Forts de leur expérience à l’étranger, ces médecins algériens constituent un véritable trésor pour le secteur de la Santé en Algérie. C’est ce qui en ressort en tout cas de la rencontre organisée par le consulat général de l’Algérie à Francfort, avec l’association des médecins algériens en Allemagne.
Allemagne : le consulat d’Algérie à la rencontre des médecins de la diaspora
La rencontre, dévoile un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères, s’est penchée sur « l’entrepreneuriat médical en Algérie » et les intervenants ont notamment discuté à propos des « opportunités d’investissement médical en Algérie ».
Cet événement vise principalement à explorer « les moyens et les mécanismes » qui puissent « impliquer » les membres de la communauté nationale établis à l’étranger dans « les efforts visant à renforcer les investissements dans le secteur médical ».
Le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l’étranger, Sofiane Chaïb, a souligné « l’importance extrême » accordée par le Chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, à « l’encouragement » des investissements de la diaspora dans leurs pays d’origine, notamment dans le secteur de « l’économie du savoir ».
Secteur de la Santé : plusieurs domaines d’investissement « ouverts » aux Algériens de l’étranger
Sofiane Chaïb a également assuré que « les élites et les compétences algériennes à l’étranger » jouent « un rôle central » dans le processus de développement du secteur de la Santé en Algérie, et ce, « en transférant leurs acquis, connaissances et expertises dans des projets de développement nationaux liés à ce secteur vital ».
Le secrétaire d’État a ainsi exposé « les plus importants domaines » qui sont ouverts aux investissements dans le secteur de la Santé en Algérie, tout en assurant que les autorités veillent à « faciliter toute initiative qui vise à rapprocher entre les médecins algériens de l’étranger et ceux qui sont sur le territoire national ».
Notons que cette invitation à investir en Algérie et ces « facilitations » promises par l’État peuvent constituer une opportunité pour plusieurs médecins algériens exerçant à l’étranger, notamment ceux coincés dans un statut de PADHUE en France, qui souffrent de véritables difficultés administratives et professionnelles.
