Nichée au cœur des Balkans, au Sud-Est de l’Europe, la Serbie a, au fil des années, vu sa population se diversifier peu à peu, accueillant des ressortissants de nombreux pays, y compris d’Algérie.

Entre étudiants et travailleurs, la communauté algérienne à Belgrade, la capitale serbe, compte environ 170 personnes, tel que l’indique le député de la communauté algérienne de France, Abdelouahab Yagoubi, après sa visite en fin novembre dernier dans cette ville.

« La communauté algérienne à Belgrade compte environ 170 personnes »

Lors de sa visite à Belgrade le jeudi 28 novembre, pour parler des Algériens résidents à l’étranger, plus particulièrement à Belgrade, avec l’ambassadeur de l’Algérie en Serbie et au Monténégro Fatah Mahraz, Abdelouahab Yagoubi a partagé sur sa page Facebook le nombre précis d’Algériens installés dans cette région.

« À la fin de mon séjour à Belgrade, j’ai eu l’occasion d’effectuer une visite de courtoisie, en ma qualité de représentant du peuple algérien », à Fatah Mahraz, Ambassadeur d’Algérie en Serbie et au Monténégro, afin « d’échanger sur les questions relatives à notre communauté à l’étranger et notamment dans cette région », a-t-il écrit.

Selon lui, « la communauté algérienne à Belgrade compte environ 170 personnes », précisant que la plupart d’entre eux y sont depuis « la période de l’ex-Union soviétique » ou plutôt de l’ex-Yougoslavie, dont la Serbie faisait partie, avec sa dislocation en 1992 dans le sillage de la chute de l’ex-URSS et la fin de la guerre froide.

En effet, à cette période-là, la Société Nationale des Véhicules Industriels (SNVI), anciennement Sonacome (actuelle SNVI), et la Société nationale de Sidérurgie (SNS) qui gère le complexe sidérurgique d’El Hadjar ont offert des opportunités d’emploi en Serbie à des travailleurs algériens, leur permettant ainsi de s’y installer.

Dans les années 1970, l’Algérie s’est appuyée sur les pays de l’ex-bloc de l’Est pour créer son industrie lourde et développer son économie.

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