Le ministre des Finances s’est de nouveau exprimé concernant l’allocation touristique de 750 euros dans une réponse aux députés de l’Assemblée populaire nationale (APN).
La décision de l’augmentation de l’allocation touristique à 750 euros pour les voyageurs adultes et à 300 euros pour les mineurs a été prise en décembre dernier, sur ordre du président de la République.
La réponse du ministre des Finances
@diasporasdz Algérie – Allocation touristique de 750 € : la réponse du ministre Algérie AllocationTouristique VoyageAlgérie ChangeEuroDinar SquarePortSaid DevisesAlgérie Allocation750Euros
Pour faciliter l’attribution de ce nouveau montant en devise, accordé aux voyageurs à l’étranger au taux de change officiel, la Banque d’Algérie a installé des bureaux de change dans des aéroports et ports du pays, dont ceux d’Alger.
Le nouveau montant de l’allocation touristique devait, théoriquement, entrer en vigueur début janvier dernier. Mais son lancement effectif attend toujours un règlement de la Banque d’Algérie fixant les conditions d’attribution du nouveau montant aux voyageurs.
La dernière annonce à propos de la date du lancement de ce droit de change au taux officiel a été faite le mois de Ramadan dernier, lorsque le ministre des Finances, Abdelkrim Bouzred, avait affirmé que son entrée en vigueur était prévue après l’Aïd-el-Fitr.
Cette semaine, lors d’une séance plénière à l’APN, consacrée à l’examen du projet de loi de Règlement budgétaire 2022, plusieurs députés ont exhorté le gouvernement à accélérer la mise en œuvre de cette mesure, se demandant sur les raisons de ce retard de plusieurs mois.
« Cette question relève des prérogatives de la Banque centrale »
Pour le député Kamel Ben Khalouf, « il est inconcevable d’introduire des mesures dans la loi de finances 2025, alors que les textes d’application se font toujours attendre, dont la question de l’allocation touristique ».
Dans sa réponse aux questions des députés à propos de l’application de la décision d’octroi de l’allocation touristique de 750 € aux voyageurs algériens, le ministre des Finances a fait savoir que cette décision ne relève plus du ressort de son département ministériel, mais plutôt des prérogatives de la Banque d’Algérie.
« Cette question relève des prérogatives de la Banque centrale qui dispose d’une autonomie de gestion et d’une réglementation spécifique », a-t-il précisé dans sa réponse aux députés.