Inès Aktouf fait partie de ces membres de la diaspora algérienne qui ont un parcours très inspirant.

Passionnée de mode, la jeune femme a fait ses armes au sein de grands noms de la mode. Après de nombreuses années à évoluer à l’étranger, elle décide de revenir en Algérie. Voici son histoire.

Inès Aktouf, l’entrepreneuriat au féminin

@liiktvnès Aktouf nous présente son café en Algérie! Et en profites pour faire rayonner la femme algérienne à travers le monde.♬ son original – Liik

Dans une récente interview avec le média Liik TV, Inès Aktouf revient sur les moments forts de sa carrière de femme active et le retour au pays qui a sonné comme une évidence.

Née à Bordj Bou Arréridj, dans les Hauts-Plateaux, elle y grandit jusqu’à ses 18 ans, où elle va rejoindre la France. Son parcours est ensuite immédiatement marqué d’excellence et d’élégance.

Inès fait ses preuves à l’Istituto Marangoni, école de mode, d’art et de design implantée à Paris, Londres, Milan, Dubaï, Florence, Shanghai et Mumbai.

Suite à quoi, elle passe par quelques grandes maisons de mode, telles que Prada, la marque Galeries Lafayette, le prestigieux magazine de mode Vogue Arabia, ou encore le groupe de produits de luxe dubaïote Chalhoub.

« J’ai bossé pour plusieurs maisons de luxe, notamment Prada. J’ai fait des collaborations avec Galeries Lafayette et Vogue Arabia, et j’ai travaillé pour le groupe Chalhoub », déclare-t-elle au micro de Liik TV.

Une carrière brillante à laquelle elle met fin pour rentrer en Algérie après avoir eu un enfant. Pourtant, Inès Aktouf est confiante, elle ne regrette pas son choix.

« Quand j’ai eu mon fils, Adam, je suis rentrée en Algérie. Je suis beaucoup plus équilibrée, plus épanouie, et je sens vraiment que j’évolue », confie-t-elle.

Une nouvelle vision de la femme algérienne

Depuis son retour en Algérie, Inès n’est pas restée inactive. Elle est à la tête de INAKT.CO, agence d’art et de communication avec laquelle elle aide les gens à mettre en valeur leur marque.

Elle a également pensé à « un projet qui allie café et créativité », ce pour quoi elle a décidé d’ouvrir un établissement original de café et autres boissons chaudes.

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Qahwa (@qahwathecoffee)

Ouvert depuis le 16 janvier 2025 à Hydra, l’établissement Qahwa -équivalent de café en arabe- est « pour les gens qui veulent vraiment passer un moment agréable ».

« C’est à la fois sophistiqué et simple, dans un endroit cool », décrit Inès, fière de son café. Elle se dit également fière d’être « une femme algérienne ».

La cause féminine lui tient particulièrement à cœur, et elle ne manque pas de mots pour le soutenir : « Être une femme algérienne, c’est être une femme tout court. On ne devrait pas être catégorisée, on est des femmes modernes, qui travaillent, qui ont des enfants et qui peuvent avoir un business à côté ».

La femme algérienne, « qu’elle soit noire, rousse ou brune », doit pouvoir être ce qu’elle veut. Un message fort pour lequel Inès Aktouf ne cache pas son engagement.

Classé dans:

Divers,