Une Algéro-Britannique, étudiante en 5ᵉ année d’odontologie à l’université de Lille, en France, n’a pas réussi à valider son année, même si elle a réussi toutes les épreuves, sauf une seule. Aujourd’hui, elle dénonce l’attitude de l’université à son égard.
Dans un email parvenu à notre rédaction ce 10 février 2024, le père de l’étudiante accuse l’université « d’avantager la majorité des étudiants au détriment de sa fille ».
Elle redouble à cause d’un seul point manquant
Le père de l’étudiante explique d’abord que l’université a décidé d’annuler une « matière cruciale » dans laquelle sa fille a excellé.
Outre cette modification, l’étudiante, qui a eu une moyenne de 12/20 dans un module en deuxième session, n’a pas été admise, contrairement à « certains étudiants » qui ont pu valider l’épreuve en première session avec des moyennes inférieures à celle normalement requise (13/20).
« Ma fille avait validé toutes les autres épreuves de cette cinquième année et elle a redoublé uniquement à cause d’un point manquant », précise le papa désemparé qui accuse l’université de « violation manifeste du règlement universitaire » qui stipule que « la note minimale pour passer ne doit pas différer entre la première et la deuxième session d’examens ».
Elle présente pourtant « un parcours scolaire et universitaire remarquable »
Malheureusement, l’étudiante, qui a d’abord formulé un recours gracieux au jury de son université, n’a pas été admise en sixième année, ce qui l’avait poussé à porter l’affaire devant le juge des référés puis devant le Conseil d’État. Mais sa requête a été rejetée.
Pourtant, dans les faits avérés rapportés par le Conseil de l’État dans son jugement dont nous détenons une copie, on apprend que l’étudiante algérienne « n’a jusqu’ici jamais redoublé et présente un parcours scolaire et universitaire remarquable » et que « l’organisation des examens de cinquième année a été vivement critiquée ».
Le père de cette étudiante indique que cette situation a « profondément affecté « sa fille qui se trouve d’ailleurs sous « suivi psychologique ».
Il ajoute qu’elle ne peut même pas être transférée dans une autre université et qu’elle risque d’être « blacklistée » à cause de sa plainte contre son université.
Pour finir, il rappelle que l’université de Lille « a déjà été impliquée dans des allégations de facilitation de tricherie avérées par l’ex-doyen de la faculté d’odontologie ». Une affaire qui a été notamment rapportée par le média français Actu.fr en 2018.