Entrepreneuse algérienne établie en France, Nesrine Serdouk fait partie de cette jeune diaspora qui a choisi de mettre son expertise au service de son pays d’origine.
Spécialisée dans l’immobilier en France, elle n’a pas hésité à investir en Algérie, d’abord en développant une application de VTC (iRcab), puis en investissant dans le secteur immobilier.
« J’insiste sur le potentiel de l’Algérie »
@ness2 Et vous, avez-vous déjà investi dans votre pays d’origine ou pas encore ? #fyp #pourtoi #investirenalgérie #algerie🇩🇿 #investissementimmobilier #afrique
En partageant son expérience sur les réseaux sociaux, Nesrine Serdouk encourage la diaspora algérienne à l’étranger à participer au développement économique du pays.
Bien que louable et de plus en plus envisagée, cette motivation ne rencontre pas que des partisans. Pour Nesrine, par exemple, une des remarques qui reviennent souvent est : « ta plus grosse erreur est d’avoir investi en Algérie ».
Elle campe néanmoins sur ses positions et ressasse à qui veut l’entendre qu’elle a fait le bon choix. « On me demande souvent pourquoi j’insiste sur le potentiel de l’Algérie », confie-t-elle sur TikTok.
À l’entendre, on la réoriente souvent vers des endroits comme Dubaï, l’Espagne ou même la France pour engager des fonds, mais elle n’en démord pas.
« Je suis au courant qu’il y a Dubaï, que c’est sympa d’investir en Espagne et qu’il y a la France… Mais j’insiste sur le potentiel de l’Algérie, et l’Afrique plus généralement », dit-elle.
Nesrine exhorte ainsi la diaspora algérienne à se tourner vers l’Algérie pour placer son argent, en dépit « des risques » que certains ont peur de prendre.
Elle poursuit : « Je connais beaucoup de gens qui ont peur de perdre leur argent ou que les lois changent ». Des craintes réelles mais qui pèsent sur tout investisseur dans tous les pays.
L’Algérie, un marché en pleine expansion
D’après elle, outre l’aspect affectif qui pousse la diaspora vers son pays d’origine, l’Algérie est un pays en plein développement. C’est donc le terrain idéal pour ceux qui veulent investir dans des projets novateurs et prometteurs.
« Vous ne vous rendez pas compte du potentiel de l’Algérie ! C’est un marché “vierge” », dit-elle, comparant avec le marché de Dubaï qui est « presque fermé ».
« Il y a 20 ans, c’était intéressant d’investir à Dubaï, mais aujourd’hui, c’est saturé », contrairement à l’Algérie, où le marché est en pleine expansion.
Selon Nesrine, spécialiste de l’immobilier à Paris depuis 15 ans, il y a beaucoup de secteurs à envisager en Algérie, dont l’immobilier et les start-ups. Elle insiste notamment sur la facilité « d’investir à distance ».
Elle confie : « J’ai moi-même créé une start-up en Algérie, alors que je travaillais à Paris. Je partais assez souvent à Alger, et l’avantage, c’est qu’un vol Alger-Paris ne dure que 2 heures ».
Le message de l’entrepreneuse, diffusé en boucle sur ses réseaux sociaux, invite les membres indécis de la diaspora à envisager l’investissement en Algérie, et il semble parler à plusieurs internautes.
L’un d’eux a déclaré : « C’est très pertinent. Ça fait un moment que j’y pense, il va falloir que je saute le pas ».
