Au-delà de l’ambiance spéciale qui le caractérise et des mets succulents qui sont préparés à son honneur, le mois de Ramadan est avant tout une occasion pour multiplier les bonnes actions et renforcer l’entraide.
C’est le cas dans les pays musulmans, mais aussi en France, qui abrite une importante communauté musulmane. Cette dernière devient particulièrement active pendant le mois de ramadan pour venir en aide aux plus démunis, musulmans soient-ils ou pas.
Ramadan en France : des ftours offerts par les mosquées sans distinction de religion
La plupart des 60 Mosquées de Marseille offrent des repas de rupture du jeûne tous les jours pendant ce mois de ramadan 2025 qui a commencé le 1er mars dernier, rapporte par exemple le média local La Provence cette semaine. Une démarche qui est loin d’être limitée à cette ville où se concentre une forte communauté algérienne.
En plus de Marseille, où l’on compte plus de 250.000 personnes de confession musulmane, la tradition de distribuer des repas dans les mosquées au moment de la rupture du jeûne s’observe aussi dans plusieurs autres villes françaises, notamment la capitale Paris, mais aussi Lyon, Montpellier, Toulouse, Nantes et autres.
Lors des mois de ramadan de 2023 et de 2024, la Grande Mosquée de Paris a organisé l’opération « les repas solidaires ». Une opération qui consiste à distribuer « des milliers de repas » dans plus de 30 villes en France. En 2023, plus de 100.000 repas ont été distribués durant le mois de ramadan, lit-on sur le site web de la Mosquée de Paris.
Il s’agit souvent d’Iftars collectifs, mais il se peut aussi que les repas soient distribués, faisant profiter le maximum de personnes, toutes nationalités et confessions confondues.
Ftours gratuits : qui finance ?
Ces repas sont d’ailleurs généralement financés par les fonds propres de ces établissements religieux, mais aussi par les dons des fidèles et de l’ensemble de la communauté musulmane de France.
Ces initiatives sont possibles grâce aux dons que font les fidèles à ces mosquées, notamment lors des prières du vendredi, mais aussi grâce aux aides et aux donations qui sont présentées par des commerçants musulmans (bouchers, épiciers, vendeurs de fruits et légumes, etc).
Ces actions profitent à plusieurs franges de la société en France, dont beaucoup d’étudiants, notamment étrangers, qui font face, ces dernières années, à une sensible détérioration de leur qualité de vie dans l’Hexagone.