Depuis quelques années, la création des start-ups a radicalement transformé le monde des entreprises en Algérie, apportant innovation et créativité et contribuant au développement de l’économie nationale.

Afin d’encourager les Algériens entrepreneurs dans l’âme et ayant les capacités requises à se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat, le gouvernement a mis en place divers dispositifs d’accompagnement qui visent à les aider financièrement à concrétiser leurs projets.

L’évolution de la création des start-ups en Algérie

À l’heure actuelle, l’Algérie compte plus de 2.300 start-ups labellisées, un nombre qui a augmenté de 224 % en deux ans seulement, selon Yacine Oualid, le désormais ancien ministre de l’Économie de la Connaissance, des Start-ups et des microentreprises. Lors du remaniement ministériel de lundi dernier, il a été promu ministre de la Formation professionnelle.

Les Algériens résidents ne sont toutefois pas les seuls porteurs de projets de cet écosystème qui mûrit à une vitesse rapide. En effet, 10 % des start-ups algériennes labellisées par le ministère sont créées par les membres de la diaspora algérienne établie à l’étranger, a indiqué Yacine Oualid dans un entretien à TSA publié jeudi 14 novembre.

« Statistique importante : 10 % de ceux qui ont obtenu le label star-tup à notre niveau sont des Algériens issus de notre communauté à l’étranger. Ça reste un chiffre assez important et en constante augmentation », a-t-il dit.

Beaucoup de ces jeunes auto-entrepreneurs ont bien compris qu’investir en Algérie, c’est aussi saisir l’opportunité de réussir et de se faire connaître à l’échelle internationale à travers des produits et des services novateurs.

D’après le ministre Oualid, l’Algérie est un pays « qui offre beaucoup d’opportunités d’investissement et de créations d’entreprises ».

Il souligne par la même occasion que quelques secteurs, dans lesquels la concurrence est presque inexistante en Algérie, peuvent parfaitement correspondre à certains Algériens de l’étranger qui sont bien formés et ont toutes les compétences nécessaires pour se lancer dans l’auto-entrepreneuriat.

De quelles aides bénéficient les Algériens de l’étranger pour la création de start-ups ?

Pour motiver les jeunes auto-entrepreneurs à se lancer dans la création de leurs propres start-ups, le gouvernement met à leur disposition Algeria Venture, un incubateur dont le but est d’accompagner les start-ups nouvellement créées.

Pour cela, les porteurs de projets, résidents ou non en Algérie, ont le soutien de l’ISF, le premier fonds d’investissement spécialement dédié aux start-ups. Ils bénéficient également de réductions et d’exonérations fiscales, notamment sur la TVA, l’IRG, l’IBS, ainsi que sur les droits de douane.

En obtenant le label start-up au niveau du ministère, les créateurs de projets profitent d’autres avantages, tels que la domiciliation de l’activité, l’affiliation à la Caisse de Sécurité sociale pour les non-salariés (CASNOS), et un impôt forfaitaire symbolique, entre autres.

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