Acheter un bien immobilier en Algérie peut être une belle opportunité, mais aussi un casse-tête au vu de la multitude d’offres et des risques d’arnaque.

Dans une publication sur TikTok, une expatriée livre ses astuces pour distinguer les promoteurs sérieux de ceux moins fiables. Voici 3 conseils pour effectuer un achat immobilier en toute sécurité.

1- Vérifier l’affiliation du promoteur au FGCMPI

@naji_ici

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♬ son original – Naji en hijra

Avant de s’engager sur quoi que ce soit, il est impératif de vérifier si le projet immobilier est garanti par le FGCMPI (Fonds de garantie de la caution mutuelle de la promotion immobilière), un organisme qui assure la sécurité aux acheteurs.

L’expatriée Naji précise : « C’est disponible en ligne, le promoteur n’est pas censé avoir de tabou à ce propos ». En cas de non-affiliation au FGCMPI, « ça ne veut pas dire que c’est une arnaque, mais c’est un achat risqué ».

2- Se renseigner avant d’effectuer un achat sur plan

L’achat sur plan, qui consiste en l’acquisition d’un bien immobilier neuf, implique que les documents officiels ne seront disponibles qu’une fois le chantier achevé, « parce que techniquement, l’appartement n’existe pas encore ».

« Tout ce qui est livret foncier, acte de propriété, indivision… Vous ne le saurez qu’à la livraison du bien », ajoute la tiktokeuse. Il est donc légitime d’avoir peur d’une arnaque.

Pour éviter les mauvaises surprises, elle conseille de se renseigner en amont sur le promoteur, « ses antécédents, les constructions qu’il a déjà effectuées… ».

3- Toujours passer chez le notaire

Pour ce dernier conseil, l’expatriée rassure : « L’Algérie ne rigole pas sur ce qui est de l’arnaque à l’immobilier ». En effet, un promoteur agréé doit signer les contrats de vente sur plan chez le notaire.

Il doit également fournir un certain nombre de documents indispensables, à l’instar de son agrément, son registre de commerce, son affiliation au FGCMPI, la présentation du projet, son permis de construire, et le certificat d’urbanisme.

« Une fois tous ces documents réunis chez le notaire, il n’y a normalement plus de risque », conclut Naji.

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