Au Port de Bejaia, à l’arrivée d’un navire de transport de voyageurs en provenance du port de Marseille en France, la douane algérienne a fait une découverte surprenante dans le véhicule d’un passager.
Les bagages des voyageurs à destination d’Algérie sont soumis à des contrôles minutieux à leur arrivée dans les ports et les aéroports. Si certaines marchandises sont seulement limitées en quantité, d’autres sont strictement interdites à l’importation.
À l’arrivée d’une traversée maritime au port de Bejaia, en provenance du port de Marseille, les véhicules des passagers sont soumis à un contrôle douanier minutieux, dans le cadre de la lutte contre l’importation des marchandises et substances illégales.
Un douanier découvre une arme de pêche dans les bagages d’un passager
Lors de ces contrôles réguliers des mouvements des voyageurs dans les ports et les aéroports du pays, les agents douaniers recherchent les marchandises interdites à l’importation, celles limitées en quantités et celles revêtant d’un caractère commercial.
Au cours du contrôle de la voiture d’un passager, un agent de la douane est tombé sur un objet pour le moins insolite dans le coffre du véhicule : un fusil harpon de chasse sous-marine. Le voyageur affirme qu’il n’était pas au courant qu’il s’agissait d’un objet strictement interdit dans les bagages.
Après avoir demandé au voyageur s’il avait des devises ou autre chose à déclarer, le voyageur a répondu par le négatif, indiquent les images filmées par la chaîne El Bilad au moment de la fouille.
L’agent demande ainsi au voyageur d’ouvrir le coffre de sa voiture pour s’assurer que tout allait bien. À sa grande surprise, il découvre une arme de chasse sous-marine, munie d’une pointe barbelée : un harpon dont on se sert pour la pêche de gros poissons.
« Je ne savais pas que c’est interdit, sinon, je ne l’aurais jamais mis dans mes bagages »
Après avoir retiré le dispositif du coffre de la voiture, le douanier explique au voyageur qu’il s’agissait d’un objet strictement interdit et qui nécessite une autorisation préalable pour le transport à l’international.
« Je ne savais pas que c’est interdit, sinon, je ne l’aurais jamais mis dans mes bagages. Il appartient à mon fils, car on a l’habitude de pêcher ensemble. Et en plus, je l’ai déclaré à l’agent », s’est justifié le voyageur.
Ignorant qu’il transportait une arme de pêche interdite, le voyageur n’a même pas pris la peine de la dissimuler et l’a posée en évidence au-dessus de la pile de bagages dans le coffre. « Nous allons saisir cette arme et vous allez devoir payer une amende », a lancé le douanier à l’adresse du voyageur.