Ouvrir son propre restaurant à Alger et se faire un nom, voilà le rêve de Yanis Atek, un Algérien de France qui s’est donné les moyens d’atteindre son objectif.
Eh oui, Yanis n’a pas hésité à sauter à pieds joints dans cette aventure, et son restaurant, « Galatée », est aujourd’hui l’un des établissements les plus réputés de la capitale algérienne.
« De la France à l’Algérie, il a osé tout quitter ! » : l’histoire passionnante de Yanis Atek
Parmi les adresses incontournables pour un brunch à Alger, on retrouve le restaurant « Galatée », situé à Hydra et tenu par Yanis Atek.
Ce dernier n’a pas un parcours anodin. Yanis a grandi à Montpellier, en France, et il ne connaissait pratiquement rien de son pays d’origine, hormis le soleil et les plages dont il venait profiter quelques étés.
Le désir d’en savoir plus sur l’Algérie était cependant bien présent, et c’est en 2018 que Yanis Atek décide de tout laisser derrière lui pour s’installer à Alger, où il ambitionne d’ouvrir un restaurant avec une carte novatrice.
« De la France à l’Algérie, il a osé tout quitter pour poursuivre son rêve : ouvrir un restaurant qui lui ressemble en Algérie ! », décrit le média Liik sur ses réseaux sociaux.
De son côté, Yanis confie : « avant de m’installer en Algérie en 2018, je ne venais qu’en vacances pour quelques jours, profitant de la plage et des loisirs. Je ne parlais pas un mot d’arabe malheureusement. C’est en venant m’installer que j’ai vraiment découvert mon pays, que j’ai pu l’explorer et découvrir sa culture ».
De là est né « Galatée », restaurant avec « une cuisine gourmande, conviviale et à la bonne franquette », un pari réussi pour Yanis, bien que les débuts n’étaient pas de tout repos.
« Quand j’ai ouvert mon restaurant, je ne savais pas où je mettais les pieds. Je n’avais jamais vécu en Algérie, j’allais vraiment dans l’inconnu », dit-il.
« Je ne pense pas que j’aurais pu le faire aussi facilement à l’étranger »
Yanis s’appuiera sur ses connaissances en restauration pour mener à bien ce projet, lui qui a passé 9 ans « dans de grandes brigades de 20 à 25 personnes » dans des établissements doublement étoilés à Montpellier.
Le concept sur lequel il mise, qui consiste à changer de carte chaque semaine, n’est pas très répandu en Algérie : « Je me suis dit qu’en œuvrant ici avec ce que j’avais appris en France, je pouvais apporter quelque chose de nouveau en Algérie ».
L’un des défis auxquels il fera face au début est sans doute la disponibilité de la marchandise, habitué à certains produits caractéristiques de la cuisine française.
Il ne tardera cependant pas à être bluffé par la qualité et la diversité des produits frais algériens : « Quand je vois la variété de produits qu’il y a, la ferme pédagogique à Zéralda où les producteurs sont mis en avant… Ça se développe de plus en plus, je trouve ça génial ».
Aujourd’hui, Yanis Atek affirme que son restaurant « Galatée » est une affaire qui marche. Ses services sont effectivement sollicités par des ambassades et plusieurs sociétés.
« J’ai développé la marque comme je n’aurais jamais pu le faire ailleurs. Je ne pense pas que j’aurais pu le faire aussi facilement à l’étranger », reconnaît-il au micro de Liik.