Un pays de l’espace Schengen a décidé d’augmenter considérablement le revenu annuel minimum requis pour les étrangers qui souhaitent faire venir les membres de leur famille dans le cadre de la procédure du regroupement familial.

Au sein de l’espace Schengen, le regroupement familial permet aux étrangers résidant légalement de faire venir leurs conjoints et leurs enfants mineurs. Mais pour bénéficier de ce dispositif, le demandeur doit respecter certaines conditions, dont un seuil minimum de revenu annuel.

La Norvège augmente le salaire annuel requis de plus de 5.500 euros

En Norvège, les autorités ont décidé de revoir à la hausse le salaire annuel minimum requis pour cette procédure, et ce, à partir du mois prochain. À compter du 1ᵉʳ février 2025, ce pays Schengen augmentera le salaire annuel requis de plus de 5.500 euros.

Selon le site Schengen News, le revenu annuel requis pour faire venir sa famille dans le cadre du dispositif du regroupement familial passera de 28.572 euros actuellement à 34.116 euros, soit l’équivalent de 400.000 couronnes norvégiennes, la monnaie nationale du Royaume de Norvège.

Autrement dit, dès l’entrée en vigueur de la nouvelle règle, le 1ᵉʳ février 2025, les demandeurs du regroupement familial en Norvège devront prouver qu’ils disposent d’un revenu annuel minimum de 34.116 euros, au lieu du montant de 28.572 €, exigé actuellement.

L’annonce a été faite par le ministère norvégien de la Justice et de la Sécurité publique. À travers cette augmentation, les autorités visent à améliorer l’autosuffisance et l’intégration des demandeurs, ainsi qu’à garantir une immigration contrôlée et durable en Norvège.

Le revenu annuel requis pourrait être à nouveau augmenté au cours de l’année

La Norvège souhaite en effet réduire la charge financière sur le secteur public et favoriser l’intégration dans la société. L’objectif principal est « de s’assurer que les familles qui vivront en Norvège sont autonomes et n’ont pas besoin d’être soutenues par le secteur public », précise le ministère de la Justice.

Outre l’objectif de garantir à ceux qui arrivent de meilleures conditions de vie et d’intégration dans la société norvégienne, la ministre de la Justice, Emilie Enger Mehl, avance également la maîtrise des arrivées d’étrangers dans son pays.

Par ailleurs, la ministre souligne qu’elle envisagerait également des exigences plus strictes en matière du revenu annuel requis pour le regroupement familial. Cela signifie qu’au cours de l’année 2025, le critère de revenu annuel pourrait être à nouveau augmenté.

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