Pour les Algériens de l’étranger, les années se suivent et se ressemblent en matière de transport aérien. Chaque été, le rush des vacanciers vers le Bled provoque une flambée des prix des billets d’avion et de bateau, notamment au départ de France.
Plusieurs compagnies aériennes low cost européennes proposent pourtant des vols entre la France et l’Algérie : Transavia, ASL Airlines, Volotea et Vueling. Mais, en été et durant les vacances scolaires, elles pratiquent les mêmes tarifs que les compagnies aériennes classiques comme Air Algérie et Air France.
Consulats d’Algérie et transport aérien
Que faire dans ce contexte ? Abdelouahab Yagoubi, député des Algériens de France, a rencontré le nouveau secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la communauté nationale à l’étranger, Sofiane Chaib.
Les deux hommes ont abordé de nombreuses questions liées à la communauté algérienne à l’étranger. Le député a formulé plusieurs plusieurs propositions afin de faciliter la vie aux Algériens de l’étranger et renforcer leurs liens avec leur pays d’origine.
Selon M. Yagoubi, « deux dossiers en particulier nécessitent un traitement instantané » : les affaires consulaires et le transport aérien et maritime.
Le parlementaire cherche à réduire le coût du voyage vers l’Algérie tout en améliorant la qualité des services des compagnies aériennes et maritimes.
Une filiale low cost pour Air Algérie
Le député appelle en premier lieu à réduire les prix des billets, proposant comme solution la mise en place « d’une subvention partielle » de la part de l’État, notamment pendant les périodes de forte affluence, comme pendant les fêtes religieuses et les vacances d’été.
Toujours dans une optique de réduction du coût de voyage pour les Algériens de l’étranger, le député propose la création « d’une filiale low-cost d’Air Algérie ». Cette compagnie à bas coût nationale, aura pour principal objectif de transporter les Algériens de l’étranger de et vers leurs pays d’origine aux moindres frais.
Le parlementaire appelle aussi à « simplifier les mesures douanières » mais aussi à « assouplir les restrictions sur les quantités ou les tarifs pour les bagages supplémentaires ».
Yagoubi a également évoqué la nécessité de « Surveiller les pratiques des transporteurs pour éviter les abus pendant les périodes de pointe ».